FR | DE | IT | EN
Pébéo
0
FR | DE | IT | EN
0

Histoire de ''La Pébéo''

738
Auteur
msadmin
Publication
11-08-2021 13:50
11-08-2021
Mise à jour
04-10-2024

Histoire de ''La Pébéo''

1919 : La naissance de Pébéo, une esquisse prometteuse


c'est en 1919, sur les terres de Provence, que débute l'histoire de Pébéo 


Établie à Saint-Marcel, à l’est de Marseille, l’usine est alimentée par le canal du Béal,


force motrice qui sera à l’essor de la jeune entreprise d’une vingtaine d’ employés.


La compagnie française de produits chimiques se nomme alors “La Pébéo”,


d’après la molécule utilisée pour la production de peinture, le protoxyde de plomb, dit “Pbo”.


À cette époque, les peintures prêtes à l’emploi ne sont pas encore de ce monde :


les pigments n’existent qu’à l’état de poudre, et ne sont destinés qu’aux professionnels.


1922 : L’appel de la couleur



  • Claudius Chaveau, un jeune ingénieur chimiste de Lyon, rejoint Pébéo et devient rapidement directeur général.

  • Il apporte des valeurs de dépassement scientifique et d’inventivité, qui seront transmises de génération en génération.


1927 : La prose des couleurs



  • La fabrique marseillaise de Pébéo transforme des blocs de baryte en poudre fine pour créer des couleurs éclatantes.

  • Développement des encres flexographiques et du Mastic pour l’impression des emballages et les besoins des droguistes, vitriers et peintres en bâtiment.


1929 : Le sens de la découverte



  • Pébéo se tourne vers la recherche et développe de nouveaux procédés de fabrication pour les pigments de “jaune et orange de chrome”.

  • Introduction des pigments de cadmium et des laques, ainsi que des peintures résistantes aux conditions extrêmes.


1934 : La couleur à emporter



  • Pébéo révolutionne le marché avec les premières couleurs “prêtes à l’emploi” en tubes, initialement destinées à la peinture en bâtiment.

  • Ces tubes séduisent rapidement les artistes et marquent l’entrée de Pébéo dans le monde de l’art.


En 1935, Pébéo se tourne vers les pigments organiques de synthèse, remplaçant progressivement les pigments minéraux. La fabrique de Saint-Marcel commence à distiller des substances comme le goudron de houille, le benzène, le naphtalène et l’anthracène pour créer une vaste gamme de couleurs.

Documents